Dernier extrait inédit de "Yukon - Plus fort que les vivants" de Tom Huxley avant sa parution

Comme vous l'aurez compris, cette deuxième tranche de Yukon, si elle va questionner et inquiéter beaucoup de lectrices et lecteurs au sujet de l'avenir de nos sympathiques et touchants Dylan et Jérémie, elle va aussi vous faire passer d’excellents voire, de succulents moments.  Il ne faudrait pas oublier la place importante que Tom a donné aux personnages secondaires. Bernie en est un. Un gars haut en couleur qui ne fait pas dans la dentelle, et qui, derrière ses gestes précieux s'avère un vrai guerrier. COmme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences. Ce personnage va vous faire passer par toutes sortes d'émotions, nous vous le promettons. Il est touchant, agaçant, têtu et merveilleusement chiant. Il vit le jour présent et est d'un grand soutien pour Jérémie, depuis qu'il a fait sa connaissance à Montréal, dans le premier tome de Yukon...

N'oubliez pas que c'est une question d'heures au moment où nous allons poster cet extrait, c'est pour tout à l'heure, minuit une dans vos PAL mais également dans la bibliothèque gratuitement...

EXTRAIT INÉDIT  :

— T’aurais pas pu choisir un habillement un peu plus discret ?                         

— Quoi ? Elle te plaît pas ma veste ? Je l’ai achetée exprès pour ces deux jours avec toi, chéri ! lui rappelle-t-il, d’une voix maniérée un peu poussée, ce qu’il sait agacer Jérémie qui secoue la tête en pouffant.                         

— T’es vraiment un cliché gay ambulant, Bernie !                         

— Oh! Tu ne vas pas me faire ta honteuse, mon biquet ! Y a longtemps que t’as dépassé ce stade ! Sois un peu ouvert, détends- toi ! Et j’espère que ton parc régional de Val- David-Val-Morin vaut le détour ou j’te jure que tu vas me baiser jusqu’à l’os durant deux jours pour la peine ! Jusqu’à ce que t’aies la queue qui pèle !                         

— Rien que pour ça, t’aimerais que ce soit nul !                         

— J’avoue ! On l’a toujours pas fait tous les deux, mon mignon. Et ça ne me ressemble pas de copiner sans copuler !                         

— Ah ! Arrête de déconner et concentre- toi sur la route. Y en a pas pour longtemps, à peine une heure jusqu’au chalet que j’ai loué.                         

— J’espère qu’il y aura de l’eau chaude ! en se tournant vers lui et en se pinçant les lèvres.                         

— À la dure, ça te fera du bien !                         

— Ce sont mes trente ans, mon poussin !                         

— Raison de plus !                         

— Va te faire foutre, p’tit con ! Tu crois que c’est ma première virée en forêt ?                         

— Ta première, peut-être pas, mais avec moi, si !           

— Qu’est-ce que tu sous-entends par là ? Que parce que mes copains ne sont pas champions du monde d’escalade, je n’ai jamais enfilé de souliers de marche ?                        

 — Ne prononce pas des mots dont tu ne sais pas la signification !                         

— Continue comme ça, chéri ! Et j’te jure que ton petit cul va se rappeler de tonton Bernie !                         — Cause toujours, ma p’tite libellule, j’attends de te voir chausser tes raquettes et après tu discuteras !     — T’es vraiment trop con !                         

— Et toi un peu trop prétentieux, choupette ! ne peut-il s’empêcher de pousser le bouchon.                                                                                                                                      

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