03 Jun
03Jun



Bonjour à toutes et tous, nous sommes ravis de la parution du dernier tome de cette série écrite par Neil Wood et  Tom Huxley. Une collaboration à 4 mains fructueuse qui a abouti sur cette série palpitante et pleine d'émotions.... Naviguant entre humour et réflexion, traitant de sujets aussi différents que la relation de couple et l'usure de ce dernier, l'érosion du désir, la transformation que peut subir un couple au fil du temps... Mais aussi, de la sexualité, de l'amour bien sûr, de la crise de la cinquantaine, de la différence d'âge dans une relation,  de la différence multiraciale et culturelle, de la solitude, du besoin d'être aimé et d'aimer, de l'acceptation de soi, du long chemin parcouru pour affronter son passé, de deuil, du sida, de relations familiales, de relations toxiques, de relation qui dure, d'Amitié et bien d'autres sujets sur lesquels nos deux auteurs s’arrêtent. Sans parler des décors grandiose de ce continent immense qu'est l'Australie mais que... La Thaïlande, le Pakistan, le Laos et le Myanmar et d'autres contrées de la planète, sans oublier la France bien sûr....

Découvrez cette portion de vie, ce destin surprenant d'un quinqua un peu aux abois, disons-le, qui cherche encore des réponses à ses nombreuses questions et la flamme, qu'il croyait perdue....

Vous pouvez désormais découvrir cette série dans son entièreté en version e-book, et gratuit dans la bibliothèque ainsi qu'en version papier pour les 3 premiers tomes... Les deux derniers arrivent.... 

Laissez-vous séduire par cette histoire qui nous l’espérons, vous donnera envie de la découvrir... Et n'oubliez pas de réagir en commentant...


Préambule

Suite Junior

Dans le tome 4 (Faim de tous les Possibles) de cette série, Romain est confronté aux hésitations de Farooq sous pression depuis que ses parents sont arrivés avec une fiancée au bras pour le marier avec elle au pays. Il hésite à suivre sa famille et rentrer au pays pour ne pas les blesser et les préserver, se disant qu’il trouvera une solution là-bas, et leur avouer que Romain est plus qu’un vieil ami colocataire prenant soin de lui depuis qu’il l’a rencontré à Mount Isa. 

Romain ne supportant pas la situation décide de partir au bord de l’océan, à Cairns, afin de changer d’air. Farooq le suit, mais le séjour est sujet à engueulades, les deux hommes étant sur le fil du rasoir à cause de la situation. 

De retour à Mount Isa, Romain craint que Farooq ne parte, mais ce dernier décide de rester, sans avoir dit à ses parents qu’il était gay. Alors que le fil de la vie reprend ses droits et que Romain assume cette relation qu’il veut consolider et voir perdurer, Farooq reçoit un appel du Pakistan, son père venant de décéder. 

Étant le seul fils et le seul héritier, il est obligé de retourner au pays pour régler les choses, espérant trouver une solution de retour. Mais la pression sur ses épaules est telle, sa mère manipulant son monde d’une main de fer, le temps passe et Romain angoisse de plus en plus. Il réalise combien il aime ce garçon et veut continuer sa vie à ses côtés. 

Heureusement, son projet de village culturel pour John et les siens l’accapare et lui permet de retrouver sa vieille amie Lucy, avec qui il va raviver les souvenirs et découvrir quelques secrets. 

Après réflexion et encouragé par ses amis, Romain décide de partir à Lahore, ville où réside la famille de Farooq, afin de le soutenir et lui prouver combien il l’aime et tient à lui.

EXTRAITS  chapitre 1 :

Suite Junior

Le vol de Brisbane à Dubaï fut plutôt agréable. Sans trou d’air, c’est déjà ça. Je suis directement allé à l’hôtel sans même avoir réalisé le temps qu’il faisait dehors. Après tout, j’ai casqué pour cette suite junior, autant en profiter. Je ne sais pas ce qui m’attend à Lahore, même si l’hôtel que j’ai réservé semble bien.

J’ai dormi cinq heures d’affilée avant de me réveiller et de me mettre derrière l’ordi pour t’écrire, Paul.

De ma chambre, je ne vois pas grand-chose, mais je m’en moque éperdument. Je ne vais pas sortir, je vais rester dans ma chambre. Je me ferai monter un repas tout à l’heure. Je n’ai pas très envie de visiter cette ville surfaite et si artificielle. J’ai de la peine avec ça. Je veux garder mon énergie pour demain, j’arrive à deux heures du matin si tout va bien. J’aurai besoin d’énergie et de toute ma tête.

Ça me fait bizarre de voyager si loin après ces mois passés à vivre en Australie. Cela me rappelle notre grand voyage, Paul, puis tous les autres, ceux que nous fîmes après cette expérience unique nous ayant permis de nous connaître si bien. Je nous revois en Asie, à te faire découvrir cette partie du monde que tu ne connaissais pas. J’étais ravi de te servir de guide, de t’apprendre certaines traditions et la culture de chacun de ces pays aux couleurs chatoyantes. À commencer par leurs marchés extraordinaires. Tu te souviens lorsque nous sommes arrivés en Birmanie. À l’époque, le Myanmar s’appelait encore comme ça. Nous étions trente personnes dans un Boeing pouvant en contenir trois-cents. Les hôtesses nous forcèrent à manger deux plateaux-repas alors que ce n’était vraiment pas bon.

Je me souviens comme si c’était hier de notre arrivée dans cette partie du monde, de la piste poussiéreuse avant le tarmac et les secousses à l’atterrissage. Nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait et c’est ça qui nous plaisait. Bien loin des pseudo-aventuriers d’aujourd’hui, portable en main et GPS les dirigeant de leur chaise de bar pour aller pisser aux toilettes. C’était vraiment excitant de voyager coupé du monde. Coupé de tous. Il y avait un je ne sais quoi d’Indiana Jones qui ravissait notre cœur d’enfant intrépide et téméraire. Le pays était encore dirigé d’une main de fer par la junte militaire. Nous prîmes le premier taxi que nous trouvâmes en donnant l’adresse de notre hôtel que nous avions réservé, mais le gars nous emmena dans un bordel où la moyenne d’âge des jeunes filles ne devait pas dépasser les quinze ans. Je trouvai ça tellement triste. Et lorsqu’on lui dit que nous n’étions pas intéressés, il nous proposa des garçons ailleurs tous aussi jeunes. Je me suis dit que si sur les trente personnes à bord de cet aéroplane ils faisaient à tous ce petit tour des bordels en guise de bienvenue, en espérant une bonne commission, il devait bien y en avoir qui cédaient à la tentation.

Il nous amena à contrecœur, mais très gentiment à notre hôtel, s’assit sur l’un des lits de notre chambre, nous suppliant de l’engager comme guide privé, ce que nous refusâmes, voulant voyager par nos propres moyens. Nous lui demandâmes où l’on pouvait changer de l’argent, car il y avait trois sortes de monnaies si tu te souviens, Paul, et changer nos dollars en monnaie locale était interdit. Je me souviens t’avoir regardé entrer dans cette sorte de bar-tabac pour disparaître tout au fond, afin d’être discret. Une vraie aventure que celle-là.

Mais le pays était à la hauteur de notre imagination et de nos attentes. Les gens étaient habillés de cette naïveté qui les rendait beaux et si touchants. Les garçons se tenaient par la main dans les rues sans que personne ne trouve cela bizarre, les filles étaient belles comme le jour, les danseurs folkloriques étaient des garçons maquillés à outrance et pouvant rivaliser avec les Drag-queens les plus célèbres de nos villes. C’était un dépaysement total. C’était sans doute la Thaïlande d’il y a cinquante ans. Une claque émotionnelle, malgré les parcours et les endroits à suivre que l’État imposait aux touristes.

Nous n’étions jamais nombreux dans les bus. C’était génial, je me souviens de ce bonze m’ayant fait la conversation dans un excellent anglais durant tout le trajet nous menant à Mandalay, il était si drôle. Si insouciant. Je ne savais pas que les bonzes étaient très influents dans le pays à l’époque. Ils étaient tous cultivés et avaient une connaissance du monde pour certains, ayant fait un séjour à l’étranger.

Comme c’était beau, Paul. Comme les gens me touchaient à chaque fois que nous avions l’occasion d’en côtoyer des vrais. Pas ceux habitant des villages artificiels que l’État avait construits pour les privilégiés et complices à nous faire croire à ce mirage. Mais fort heureusement, nous étions bien renseignés et des rebelles se croisaient ici et là, nous emmenant dans les villages déplacés à la rencontre des vrais habitants. Des villages entiers déplacés. Je n’en croyais pas mes yeux.

Nous ne nous fîmes jamais arnaquer le moins du monde. Nous pouvions payer les yeux fermés. Les plats étaient simples, mais assez bons, à part quelques fois où nous tentâmes de manger dans des coins un peu trop retirés. J’aimais ces villages où les poules et les cochons circulaient au milieu des vélos dans la gadoue, après la pluie. Les odeurs étaient enivrantes et prenantes, nous étions deux enfants découvrant le monde. Nous étions ébahis.

Nous quittâmes à contrecœur ce beau pays. Je me souviens avoir déprimé quelques jours, ayant continué notre périple au Vietnam où là, rien ne se passa comme prévu. Ce fut une grande déception. La seule de tout notre voyage. Voyager sac à dos n’était pas très bien vu à l’époque. Ils n’aimaient pas ce genre de touristes, ils nous prenaient pour des drogués sans-le-sou.

Fort heureusement, nous créâmes très vite un petit groupe solide avec quelques touristes rencontrés en chemin, nous nous épaulâmes pour visiter ce que nous pouvions visiter. À l’inverse de la Birmanie, on tenta de nous arnaquer dans tous les bistros que nous testâmes. C’était énervant, mais on s’y fit à la longue, contrôlant systématiquement notre addition et ayant une phrase toute faite pour la rectification de notre note.

Ce fut deux années merveilleuses, Paul, et ça nous appartient. Ne l’oublie jamais. Ça fera toujours partie de nous quoique nous vivions et que l’on fasse…

C’est aussi ça que j’avais besoin de retrouver en me sauvant de la sorte pour atterrir à Mount Isa, Paul. Du merveilleux. De l’imprévu. Tant de possibles… Je crois que tout ça m’a manqué quelque part, comme un être cher peut nous manquer.

Bon, je vais voir ce qu’on me propose à la carte et je vais commander mon repas, je commence à avoir faim. Je te laisse et te dis à tout à l’heure, Paul.


EXTRAIT chapitre 2 :

Chumpon

J’avais envoyé un texto à mon ami Chumpon pour lui dire que j’étais dans l’avion pour Lahore ainsi que mes intentions en quelques mots.

J’ai à peine eu le temps de terminer mon délicieux repas que mon portable scintilla en faisant trembler la cloche de mon assiette. Je répondis avec encore un morceau de poisson à avaler :

— Oui, Chumpon… 

— Comment ça, oui ? Je ne t’ai rien demandé, espèce de vieux vicelard ! me reprit-il de son humour bien à lui.

Je déglutis mon dernier morceau en le faisant passer avec un peu d’eau.

— Je viens de terminer mon repas, Chumpon. Dans ma chambre d’hôtel… lui fis-je d’un ton plein de snobisme. Je me suis offert une magnifique suite à l’aéroport, histoire de bien contraster avec ce qui m’attend demain, je pense. 

— Oui, en effet, ça risque d’être très différent. Tu aurais pu t’arrêter à Bangkok, c’aurait été l’occasion de se revoir ! me reprocha-t-il, d’une voix posée. 

— C’est déjà assez compliqué comme ça sans encore faire un détour par la Thaïlande. Tu ne te rends pas compte ! lui fis-je remarquer, en souriant. 

— Tu pourrais t’arrêter au retour, ce serait sympa de passer un moment ensemble… 

— Oui, c’est ça… 

— Oh, non ! se défendit-il, ce n’est pas ce que tu penses, Romain. Je voulais juste… juste te revoir, mec. 

— Je vais y réfléchir, je crois que je peux changer mon vol pour une modique somme. Je te redirai… Je laissai planer un silence, attendant une réaction de sa part. Impatient, je ne lui en laissai pas le temps : 

— Alors, tu ne me demandes rien ? Tu ne dis rien à cette folie ? l’encourageai-je, en sirotant mon verre de vin. 

— Si, j’allais y venir. C’est pour ça que je t’appelle. Tu ne devrais pas y aller, Romain ! me dit-il d’un ton dramatique. — Quoi ? Mais… 

— Je plaisante, l’ami. Bien sûr qu’il te faut y aller. C’est merveilleux. Tu es un vrai prince, Romain. Mais tu n’avais pas besoin de faire tout ça pour me le prouver, je le savais déjà ! plaisanta-t-il, en se raclant la gorge. 

— Tu crois que ça va lui faire plaisir ? 

— Quelle question ! Et si ce n’était pas le cas, tu reviens dare-dare chez moi ! Je m’occuperai de toi comme tu le mérites ! renchérit-il, gloussant comme une dinde en chaleur à l’autre bout du fil. 

— T’as du monde dans tes cours ? changeai-je de sujet pour le calmer, même si ça me flattait. 

— On est plein. Mon chéri doit venir me retrouver à la fin de la semaine, ce serait l’occasion de se revoir tous les trois, qu’en penses-tu ? 

— Ce serait sympa en effet. Je vais regarder ça sérieusement. — Tu restes bien une semaine si j’ai bien compris ? 

— Une semaine et deux jours. 

— Le timing serait parfait, Phoenyx sera là, il reste chez moi deux semaines… mais… hésita-t-il quelques secondes. Pourquoi si peu de temps là-bas ? 

— J’en sais rien, moi. Je n’ai pas plus que ça envie de visiter ce pays. Même si Lahore à plutôt l’air intéressante comme ville. Et puis, avec mon projet à Mount Isa… il faut que je sois présent, on ne sait jamais. Il peut y avoir des opportunités qui nous passent sous le nez si je m’absente trop longtemps. 

— Tu dois sacrément y tenir pour aller le rejoindre là-bas ! releva-t-il enfin, d’un ton admiratif. Tu as raison, Romain. Et tu ne perds rien d’essayer, quoi qu’il arrive. — J’ai hésité, tu sais. 

— Oui, j’imagine ! 

— Comment ça tu imagines ? 

— Ben… tu semblais tellement confus pour ce qui est de tes sentiments pour ce garçon, lorsqu’on s’est quittés à Cairns. Tu te souviens ? 

— Bien sûr que je m’en souviens ! C’était le bordel dans ma tête. L’accident d’Adrian m’a complètement chamboulé. Je crois qu’avoir failli perdre cet ami m’a foutu un coup de nostalgie. Ça m’a ramené en France. Aux gens que j’aime là-bas et à qui je tiens. J’ai eu peur de ne plus jamais revoir Paul. J’ai flippé, mec ! Et j’en suis le premier désolé pour Farooq. Je l’ai fait souffrir inutilement… 

— Ah bon ? 

— Je me suis rendu compte à quel point je l’aimais. J’ai sacrément évolué, Chumpon. Je lui ai même avoué ma flamme… Enfin, je vais m’y employer plus clairement ! me repris-je, en souriant. 

— À la bonne heure… lâcha-t-il, soulagé. Parce que vous deux, c’est une évidence… Il ne fait pas seulement sortir le dragon qui est en toi, Romain, ce gars fait ressortir le meilleur de toi ! — Je… je crois, oui. En tous les cas, je me sens terriblement bien avec lui. 

— Tu… tu envisages la possibilité qu’il ne revienne pas en Australie ? hésita-t-il à me demander. 

— Tu n’es pas le premier à me mettre en garde. Mais non, je ne veux pas y penser. Il y aurait une telle disparité entre cette décision et son amour pour moi… 

— L’amour est puissant, je te l’accorde, mon bagarreur préféré, mais parfois, il y a des obligations qui passent avant tout, même avant l’amour. Je sais de quoi je parle. D’après ce que tu m’as écrit dans ton mail, sa situation semble très compliquée avec les affaires de son père en héritage. Certaines personnes sont vite happées par les responsabilités familiales, d’autant qu’il vient d’une famille nombreuse. Je n’ose imaginer la pression qu’il a sur les épaules.

Je n’avais pas envie d’écouter de tels propos, mais ça me faisait du bien de les entendre. Surtout de la part d’un ami comme Chumpon. Plutôt posé et plein de sagesse.

— Je te remercie de me le rappeler et d’être si franc avec moi ! lui fis-je, en ravalant ma salive. 

— Les amis sont faits pour ça, mec. Cesse de t’inquiéter, ça va bien se passer. D’après ce que j’ai pu constater, il aime bien trop la saucisse, et la tienne en particulier, pour l’abandonner à des obligations aussi barbantes que doit amener un tel héritage. Peut-être qu’il y a quelqu’un dans l’entourage qui a été formé par son père. Qui sait… c’est le moment de croire aux miracles, Romain. 

— Comme tu dis ! 

— Bon, je vais te laisser, j’ai un bataillon d’avocats américains en séminaire dans notre camp qui vient d’arriver. Je vais me faire un plaisir de les frapper. Je voulais juste t’encourager, mon ami. Je suis avec toi, tu m’entends ? 

— … 

— Je t’aime. 

— Je t’aime aussi, Chumpon ! Et ne frappe pas trop fort ces pauvres bougres ! 

— Il faut bien que je défoule ma frustration d’avoir passé au second plan face à ton Pakistanais. Promets-moi d’essayer de venir au retour ? 

— Promis. Bye. 

— Bye !

Ça me faisait du bien de l’entendre. J’aime ce mec pour sa sincérité. Il m’a toujours parlé franchement, sans me ménager, sans m’épargner, mais avec le plus grand respect. Il est formidable. Je vais téléphoner à la compagnie pour tenter de changer mon vol de retour pour Chang Mai avant de retourner à Mount Isa. Ça m’a fait du bien d’échanger quelques mots avec lui. Je suis chanceux d’avoir des amis aussi formidables.

Cela me rappelle que tu m’as toujours dit que si j’avais autant de gens qui m’appréciaient et de si bons amis fidèles, c’est parce que je donnais beaucoup aux autres.

— T’es un être si entier, Romain ! avais-tu claironné un soir où nous étions très joyeux après avoir éclusé quelques verres de vin. Quoi que tu fasses ou qu’il se passe dans ta vie, ce ne pourra être que du plaisir de te revoir pour les gens qui t’ont côtoyé et aimé.

J’espère qu’il en sera ainsi pour toi, Paul. Je t’ai envoyé un mail avant de manger, mais toujours pas de réponse.

Si ça devait être ton intention, je pense que tu devrais être en train de préparer une épitaphe pour m’envoyer tout ce qui t’a blessé. Et je ne pourrai pas t’en vouloir. Je suis impatient d’avoir de tes nouvelles et je continuerai à t’envoyer des mails, que tu me répondes ou pas.


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EXTRAITS :

J’ai lâché le teddy-bear que mon allumé de frangin m’a offert pour Noël lorsque Samuel est apparu au bras de Nadine. Et quel ours ! Romain est complètement taré de dépenser autant pour des bouloches. À chaque Noël c’est pareil. Il sait que j’adore les peluches depuis tout gamin. Cela fait quelques années qu’il vise le haut de gamme, comme s’il voulait prouver combien il m’aime en montant de standing. Cette fois j’ai eu droit à un ours de collection. Un Steiff Rocks version Elton John.

 * * *

En plongeant mes yeux dans ceux de Dany, je nous revis sur la plage des Dames en train de nous courir après et de nous bagarrer. Moi le tenant par derrière et reniflant son odeur, sentant sa chaleur envahir mon corps comme si une bombe venait d’exploser dans mes entrailles. Je bandais comme un âne et Dany ne pouvait cacher l’oscillation de son caleçon lorsque nous finissions au sol, l’un sur l’autre. C’est comme ça que tout a commencé entre nous. Que les prémices des premiers émois nous ont envahis tels des forbans. Nous ne pouvions qu’écouter ces corps faisant déjà l’amour. Je fus le premier à oser poser ma main sur son sexe ; quelle sensation merveilleuse ! Nous nous étions branlés dans les dunes une fois avant ça, mais sans oser nous toucher ni même nous regarder. Nous étions empruntés et timides. Pudiques... 

* * *
— T’es qui en vrai ? demanda Isaac, de son air ingénu.— En vrai ? Tu veux dire pour de vrai ?— Mouais! T’es un p’tit copain de Dany ? lâcha-t-il, ce qui fit l’effet d’une bombe.— Heu... non voyons. Je suis...— Eh oui, Sam, m’immisçai-je, ne pouvant m’empêcher de réagir. T’es qui en vrai ? ricanai-je, en chuchotant un « désolé » du bout des lèvres envers Tom qui me fit un signe apaisant, démontrant que tout allait bien. Isaac, continuai-je, en lui attrapant le menton pour qu’il me regarde, Sam est notre meilleur ami d’enfance. C’est avec lui qu’on a fait les plus grandes bêtises... Surtout Dany ! ne puis-je m’empêcher de rajouter, sous les soupirs d’exaspération de notre grand frère.

La version papier est magnifique et existe en relié et en broché :



Et toujours autant de succès pour ce roman de Didier Berger que nous vous invitons à découvrir...

À découvrir ici clic sur image version e-book ou gratis dans la bibliothèque :

RÉSUMÉ ET EXTRAIT INÉDIT :


LAISSEZ-VOUS TENTER PAR CETTE HISTOIRE BOULEVERSANTE QUI SAURA VOUS MARQUER DE PAR SES SUJETS BRÛLANTS...

CONSTRUITE DE MANIÈRE À FAIRE VIVRE DE L’INTÉRIEUR CE QUE RESSENTENT LES PERSONNAGES DE CETTE HISTOIRE, VOUS ALLEZ ÊTRE TANTÔT PRIS ENTRE L'ENVIE DE RIRE ET DE PLEURER, DIDIER BERGER MANIANT LES MOTS AVEC PARCIMONIE ET BEAUCOUP DE PUDEUR LORS DE CERTAINES SCÈNES DIFFICILES...

BIEN QUE LA VIOLENCE CONJUGALE RACONTÉE PAR LOUIS DANS CE ROMAN SOIT PRÉSENTE TOUT AU LONG DE CE LIVRE, ELLE N'EST PAS LE SUJET PRINCIPAL, MAIS BIEN LE DÉCLENCHEUR DE CETTE HISTOIRE...

RAVIVÉ PAR LA RENCONTRE DE MAËL, CE PASSÉ ENCOMBRANT VA REFAIRE SURFACE AU MOMENT OÙ IL TOMBE ENFIN AMOUREUX ET S'OCTROIE LE DROIT À AIMER ET ÊTRE AIMÉ... MAËL VA S’AVÉRER ÊTRE L'HOMME DE SA VIE, MALGRÉ SES DOUTES ET SES RÉTICENCES... LEURS SENTIMENTS FLAGRANTS VONT AVOIR RAISON DE SES CRAINTES ET LUI PERMETTRE DE VIVRE AVEC CET HOMME, UNE BELLE RELATION PROMETTANT UN AVENIR RADIEUX...

CETTE ROMANCE MM SAURA VOUS ÉMOUVOIR AUX LARMES À N'EN PAS DOUTER, MAIS DIDIER NE TOMBE JAMAIS DANS LA MIÈVRERIE ET LA FACILITÉ. IL DÉPEINT LES SCÈNES DE CE VÉCU AVEC JUSTESSE ET RESPECT...

COMMENT PEUT-ON SE RELEVER D'UN TEL PASSÉ LORSQU'ON A ÉTÉ TÉMOIN ENFANT D'UNE TELLE VIOLENCE ? ET COMMENT FAIT-ON POUR POUVOIR AIMER ?

CE SONT LES QUESTIONS QUE POSENT DIDIER DANS CE TEXTE FORT, ET LES RÉPONSES DU PETIT GARÇON VIVANT ENCORE EN LUI VOUS SURPRENDRONT... VOUS VERREZ QUE DANS UNE TELLE SITUATION, ON PEUT FAIRE DE SA DIFFÉRENCE UNE RÉSILIENCE HORS NORME... OU COMMENT UN PETIT GARÇON ASSUMANT TRÈS JEUNE DÉJÀ SA DIFFÉRENCE VA FAIRE DE CELLE-CI UNE FORCE...

VOUS SEREZ SURPRIS PAR LA DÉSINVOLTURE AVEC LAQUELLE L'AUTEUR RACONTE CETTE HISTOIRE, VOUS SEREZ CHOQUÉS À CERTAINS PASSAGES ET CONQUIS À D'AUTRES PAR L'AMOUR QUE LOUIS ET MAËL VONT PARTAGER AVEC VOUS...

BONNE LECTURE À VOUS ET AU PLAISIR DE VOUS LIRE DANS VOS RETOURS ET COMMENTAIRES...

Résumé :

Lors de ses vacances, Louis rencontre Maël en visitant un musée. Il ne réalise pas à ce moment-là que sa vie tout entière va être chamboulée par ce garçon.
Des mois plus tard, alors qu’il accepte enfin d’être aimé sans fuir cet amour qui l’avait terrifié jusque-là, son passé refait surface. Il n’avait pas imaginé qu’en laissant entrer Maël dans sa vie, il ouvrirait une boîte de Pandore qui lui laissera un goût amer et le questionnera plus que de raison. Tandis qu’il retrouve des notes qu’il avait écrites à une période difficile de sa vie, les souvenirs vont affluer. Il va réaliser à quel point cet exutoire lui aura permis d’exorciser la violence qui se jouait chaque jour sous ses yeux.
Avant d’aller plus loin dans leur relation, il éprouve le besoin de confier ce pan d’existence à Maël. Mais poser des mots sur cette enfance douloureuse ne va pas seulement lui faire affronter ses démons. Cela va surtout mettre en exergue son pouvoir de résilience et sa capacité à avoir fait de sa « différence » une force incroyable dans une telle situation.


Toujours autant populaire cette série qui séduit encore autant de lecteurices et nous en sommes très fiers... YUKON 1 & 2 & 3


Jérémie, sportif de haut niveau évoluant en NHL arrive à Montréal, où il loge chez son frère Max et sa femme Brigitte. Après des bagarres à l'entraînement dues notamment à cause de son orientation sexuelle qu'il veut vivre au grand jour, il est suspendu durant des mois par la fédération.

Dylan le meilleur ami de son frère et associé dans leur cabinet de designer est d'accord pour le prendre avec lui dans le Yukon, où il a un magnifique chalet et passe toutes ses vacances là-bas.
Va naître des sentiments entre les deux hommes et un destin commun, Dylan étant père de deux adorables garçons mais cachant un terrible secret. 


S'Wonderful, une série palpitante qui va vous faire voyager et aimer la vie malgré les aléas. Une romance MM de 5 tomes qui va vous permettre de découvrir le parcours de Romain, un homme marqué par les épreuves mais se rappelant sans cesse que l'existence d'un homme est une poussière d'étoile, et qu'il vaut mieux n'en retenir que le merveilleux...     

 Vous pouvez découvrir les deux premiers tomes passionnants et très émouvants en version e-book, papier ainsi que gratuitement  dans la bibliothèque amazon :  






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