Les dessous de S'Wonderful ou comment se créer une telle entreprise littéraire...
Didier : Une fois n’est pas coutume c’est Kris, notre administrateur en chef qui va se coller à cette interview puisque nous sommes en réalité 3 à être concernés. Merci donc, Kris, de me remplacer pour cette tâche que j’adore pour ma part effectuer avec Tom et Neil.
Kris : Pas de quoi, je vais tenter d’être à la hauteur. Et ma première question sera celle-ci : pourquoi toi dans cette interview de Neil et Tom ?
Didier : Très bonne question. Tu devrais la poser au responsable de ma venue dans ce rendez-vous !
Kris : Ah bon ! Et qui est le responsable ? C’est toi Tom ?
Tom : J’avoue monsieur le juge. Je suis coupable. J’estime que c’est à Didier que reviennent les lauriers dans cette histoire !
Kris : Pourquoi lui ? Vous êtes tout de même en train d’écrire 5 tomes de S’Wonderful avec Neil…
Tom : Oui, mais sans Didier, cette série n’existerait pas puisqu’il est à la base de cette histoire formidable qu’on a tant de plaisir à terminer avec Neil.
Neil : Oui je confirme. C’est grâce au boss que c’est possible cette aventure. La deuxième à 4 mains pour moi avec Tom. Et ce n’est que du bonheur.
Tom : Arrête tu vas me faire rougir ! T’es pas trop mal non plus !
Kris : Ça ne nous dit toujours pas pourquoi tant d’éloges à Didier ?
Tom : On te l’a dit, l’admin. ! Il est responsable de cette histoire. C’est un de ses romans à la base qu’il nous a cédés avec gentillesse alors qu’il voulait l’abandonner. Ce n’est pas le seul de lui du reste qu’on a la chance de retravailler.
Kris : Comment ça s’est fait ?
Tom : On parlait de tout et de rien et je me rappelais un roman qu’il avait écrit puis retiré de la ME sans chercher à le republier. Lorsqu’il m’a expliqué l’histoire bcp plus en détail, j’ai été conquis. Vraiment. Je me suis dit, waouh ! Là on tient quelque chose de vraiment bien. Nous venions de terminer notre jolie nouvelle de vampire avec Neil et comme ça s’était passé admirablement bien, je lui ai proposé le projet d’une série avec quelques idées pour la trame et les personnages.
Kris : As-tu hésité, Neil ?
Neil : Non, pas une seconde ! Même si le projet était et reste très ambitieux, c’était très excitant. Et retravailler avec Tom ne pouvait que me convenir…
Kris : Y aurait-il coucherie entre vous ?
Neil : Ça ne te regarde pas vilain curieux ! Mais plus sérieusement, nous nous entendons vraiment bien, nous sommes sur la même longueur d’onde et avons souvent des idées identiques presque au même moment.
Kris : C’est bien ce que je disais ! Y a eu coucherie !
Tom : Cesse de jacasser le comptable et de fantasmer. Ce qui compte avant tout c’est la qualité et l’histoire de cette série. Et cela va faire drôle, car nous sommes en train de terminer le dernier tome alors que le premier va voir le jour et entrer dans l’arène !
Kris : Peux-tu nous dire en quelques mots le début de cette histoire ?
Tom : Absolument. C’est un roman qui parle de la perte de désir dans un couple après des années de vie commune. Des nombreux doutes que cela implique. Ça parle de désir bien sûr, d’amour, of course, de sexe pas mal, mais aussi des différentes périodes de vie de Romain, ses rencontres, ses amours, ses amitiés. Ce qui permet de traiter des personnages hauts en couleur et de toutes sortes de sujets comme l’époque Sida, le deuil, la manipulation dans une relation, la difficulté d’aimer lorsqu’on n’a presque rien reçu, la recherche de soi, le syndrome de l’imposteur et ses ravages, l’apprentissage de l’amour, l’acceptation de soi, les bienfaits du lâcher-prise, etc… sans oublier que cette histoire va vous faire voyager dans différents pays forts différents comme l’Australie ou se passe principalement l’histoire, la Thaïlande, le Laos et le Pakistan et bien sûr la France.
Kris : Dis-moi, Didier, comment est-ce que ça fait d’avoir une de ses histoires réécrites par d’autres auteurs ? Y a-t-il de l’anxiété ? De la peur d’être trahit ? Que les personnages soient complètement différents de la version initiale ?
Didier : C’est étrange comme sensation. Je ne saurais pas bien l’expliquer, mais ce qui est sûr, c’est que ça ne ressemble plus vraiment à ce que j’avais écrit, même s’ils ont gardé l’esprit et la trame de cette histoire. Ils se la sont accaparée. Mais pour répondre à ta question, c’est plutôt excitant de voir son texte se transformer par d’autres. C’est un peu ce qu’on ressent lorsqu’on a un texte qui est mis en scène au théâtre ou lorsqu’un de nos romans est mis en scène par un réalisateur… c’est génial. Vraiment. Je trouve ça palpitant et très bénéfique pour l’histoire.
Kris : J’imagine que tu supervises pas mal ces deux compères ! Vous emmerde-t-il les garçons ?
Tom : Absolument pas, il est très cool, mais il sait où mettre le doigt lorsqu’il le faut.
Neil : Je dois bien admettre qu’il n’interfère pas le moins du monde et lorsqu’il relève quelque chose, c’est toujours pour le bien de l’histoire et l’améliorer. Nous discutons bcp.
Kris : J’ai ouï dire qu’il y a pas mal de vécu dans cette histoire… Je pose la question aux garçons, car tu es trop pudique pour répondre, Didier !
Tom : on ne va pas trahir notre boss, mais c’est vrai qu’on peut dire qu’il a donné de sa personne de ce que j’en sais. C’est d’autant plus impressionnant pour moi. J’admire de tels parcours de vie, mais tout n’est pas vrai bien sûr. Cela reste de la fiction. Laissons les lectrices et lecteurs s’en faire leur propre opinion.
Neil : Je ne saurais dire si c’est du vécu, je connais moins Didier, mais lorsque j’ai lu l’original, celui qui nous a servi de base pour cette série, je dois avouer avoir été marqué par cette histoire, la ressentant comme un reportage à certains moments tant ça sonnait vrai. Je pense que c’est ça la grande force de cette belle histoire. Un parcours de vie atypique pour un personnage hors du commun, mais paraissant comme tout le monde.
Kris : Didier ? Quelque chose à rajouter ?
Didier : Ben… disons que je n’aime pas donner de détails sur mes implications dans mes écrits et que chaque fois qu’un auteur relate un récit, il y met un peu de lui. Peu importe le genre littéraire, il y aura toujours une part de l’auteur dans les histoires qu’il écrit. Ici, j’avais de bonnes bases il est vrai pour raconter un parcours de vie plus qu’intéressant empreint de philosophie. Ce que sont en train de faire Neil et Tom de ce texte est tout simplement époustouflant.
Kris : Tu n’en diras pas plus sur toi ?
Didier : Pas pour l’instant, mais je dévoilerai des bribes un peu plus tard, je pense. Et les questions risquent d’arriver d’elles-mêmes de toute façon. Du reste, notre correcteur a été bouleversé par ce premier tome. Il a relevé que ça sentait le vécu et que les faits si marquants que relate Romain, le « héros » de cette série, sont extrêmement bien décrits et d’une grande puissance.
Kris : Tom, comment dirais-tu que se compose chaque tome de cette série en pourcentage entre toi et Neil ?
Tom : Et Didier ! Tu oublies qu’il nous rejoint de temps à autre dans nos discussions et nous donne de précieux conseils… Mais entre Neil et moi, c’est difficile à dire, car nous nous complétons. Lui a plus de profondeur et peaufine un peu plus la psychologie des personnages ; moi, j’aime un peu plus l’action, les moments câlins et coquins… Allez, disons que je dirais 60% Tom et 40% Neil sans oublier Didier qui viendrait ajouter un pourcentage au 100%. Bref !
Neil : On a compris, je crois ! Et je suis assez d’accord avec Tom. Non pas que je suis moins impliqué, mais c’est Tom qui fait le gros du boulot, mise en page, compatibilité entre nos plumes, etc….
Kris : Est-ce qu’écrire une série est quelque chose de différent pour vous ?
Neil : Oui. Totalement. Je n’avais jamais fait cet exercice et c’est très jouissif. On doit ressentir un peu les mêmes choses que les metteurs en scène qui disent kiffer vraiment le fait de pouvoir tourner une histoire sur six ou dix épisodes plutôt qu’un film de 1h30. C’est assez enivrant. C’est riche et dense. Et le fait de pouvoir raconter le destin d’un homme et toutes les personnes qui tournent autour de lui en ayant une plus grande possibilité de le développer est vraiment agréable.
Tom : Idem pour moi. Je n’avais jamais écrit une série. Bien que ce soit à chaque fois un bon roman tout de même. Nous n’avons pas écrit des livres de 100 pages, mais trois fois plus épais pour qu’à chaque tome il y ait une vraie histoire.
Kris : Cela veut-il dire que les lecteurs pourraient lire chaque livre séparément sans devoir avoir lu les précédents ?
Tom : Non, il y a un fil rouge puisque nous relatons la vie d’un homme de son enfance à ses cinquante ans. Mais si quelqu’un voulait ne lire que le tome 4 par exemple, il y trouverait tout de même du plaisir, car nous faisons attention de préciser des faits comme une piqûre de rappel lors de chaque tome pour que le lecteur puisse justement ne pas se sentir larguer et anticiper ce qui aurait pu arriver dans d’autres tomes. Mais une série reste une série et pour S’Wonderful, c’est très intéressant de suivre les péripéties de Romain, son évolution actuelle et son passé mouvementé et riche en rencontres…
Kris : Je crois savoir, pour avoir lu la première mouture, que cette histoire se veut avoir quelques élans philosophiques ? Pas du tout moralisateur, mais bien plus un hymne à la vie ?
Tom : Oui, c’est vraiment ça. C’est ce qui m’avait le plus frappé et séduit lorsque j’avais lu l’original de Didier. Malgré les aléas et un destin difficile à des moments clés de l’existence d’un être humain, il y a cette légèreté empreinte de résilience qui donne vraiment envie d’aller courir dans les bois et de crier au monde qu’on aime la vie. C’est ça S’Wonderful. Et je crois que nous avons, Neil et moi, su garder cette essence indispensable à cette histoire…
Kris : Tu sembles ému, Didier ?
Didier : Je le suis. Je suis très ému par ce que j’entends et me rends compte à quel point ces deux fous ont su effectivement garder cette essence. Un moteur indispensable pour rendre la vie meilleure et belle.
Kris : Si je comprends bien tous les trois, S’Wonderful pourrait donner des ailes ?
Tom : Un peu mon neveu. C’est plutôt un bienfait par les temps qui courent… Et pas que… l’érotisme qui règne tout au long de ces tomes est très bien dosé, je crois. Nous avons fait attention à ne pas partir en vrille, même si le sexe ici est un élément et un acteur à part entière et faisant partie de la vie de Romain comme elle fait d’ailleurs partie de beaucoup d’hommes et de femmes. Ce n’est pas rien dans une vie, ça compte et peut être à la base de tant de frustrations… Au moins Romain est libre dans sa tête comme dans son corps. Et ça fait du bien de découvrir une telle approche de la sensualité…
Kris : D’accord avec ça, Neil, toi qui est plus soft ?
Neil : Entièrement d’accord. Mais je ne suis pas un saint… j’écris aussi des passages croustillants, ce que j’ai fait ici. Vous verrez que nos deux plumes mariées pour décrire ces passages charnels vont très bien ensemble…
Kris : C’est bien ce que je disais… il y a eu coucherie !!!!
Tom : Je t’emmerde, Kris !
Neil : Et je t’emmerde aussi ! Tu ne sauras rien !
Kris : Bon, je crois que pour aujourd’hui ça suffit. Il ne reste plus qu’à souhaiter bonne route à ce premier tome et aux autres qui vont suivre très bientôt. Merci à vous trois.
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