29 Sep
29Sep

Résumé : 


Laissez-vous surprendre par cette nouvelle hors-norme qui saura vous faire sourire je l'espère. Asseyez-vous tranquillement dans un fauteuil ou dans votre lit, défaites-vous de tous vos préjugés et laissez-vous emporter par ce conte moderne qui, s'il est pétri d'humour, se veut également donner à réfléchir sur ce monde d'apparences dans lequel nous nous débattons tous...

Extrait :

Mon Moche à Moi

Le beau

Soyons clairs, et n’y voyez aucune moquerie ou un quelconque mépris, mais il serait bien hypocrite de la part de chacun d’entre vous qui lisez ces lignes d’oser dire que vous n’avez jamais jugé quelqu’un d’après son physique. Que vous n’avez jamais trouvé quelqu’un de moche. Qu’on les croise dans la rue, dans un bar ou dans un musée, peu importe, nous sommes entourés de moches, de poux et de laiderons, c’est un fait. Et mieux vaut-il s’en accommoder.

Et à tous ceux les dédaignant et claironnant haut et fort, qu’ils ne comprennent pas comment est- ce qu’on peut passer la bague au doigt d’un ou d’une moche, attendez un peu de lire ce qui va suivre...


Mon moche, à moi, je l’ai trouvé un jour de pluie, sur une plage de Belgique aux accents dramatiques. J’ai cru qu’il voulait se suicider alors qu’il était ivre comme un porte-avions à l’agonie. Je l’ai immédiatement catégorisé dans la section « moche » ou plutôt « grave moche ». Si j’avais eu les idées claires, je l’aurais catalogué dans la case « sauve qui peut ! », mais les circonstances de la vie font des fois que des évènements imprévus voire surprenants, se passent et soient des plus troublants.
Un beau moche, donc, que personne n’a jamais contesté tant cela saute aux yeux en le voyant.

Je ne sais pas pourquoi, lorsqu’il m’a lancé son œil éthylique et qu’il a titubé devant mes souliers en daim rongés par l’eau de mer, je me suis senti envahi,d’un « je ne sais quoi ». C’est un peu comme si Basile m’avait envoûté ce fameux jour de pluie. C’est aussi en partie dû à cet empaffé de Big Jim m’ayant chauffé toute la soirée avec ses abdos et sa gueule de gros dur ukrainien, pour m’envoyer balader lorsque mes doigts ont voulu tester la dureté de ses biceps sans payer. Un refus est toujours frustrant, mais les besoins physiologiques sont toujours les gagnants dans ce genre d’affaires, et un moche passant au bon moment est toujours à prendre, pour satisfaire ce besoin somme toute, naturel et impératif en la circonstance.

Si tout a commencé par de la pitié, pensant ce pauvre gars aux abois, cela s’est très vite transformé en moment intense, voire torride.

À découvrir ici en version e-book, dans la bibliothèque ainsi qu’en version très sympa papier : 


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