19 Jun
19Jun


Nous sommes très heureux de vous annoncer la sortie de ce premier roman solo de Neil Wood.  Il aura fallu attendre mais nous pensons que la découverte de ce travail ciselé au scalpel en vaut d'autant plus la peine, de par le sujet de ce roman et le ton utilisé. L'écriture poétique et les dialogues à l'emporte-pièces de Neil sauront vous transporter dans cette descente aux enfers, toujours avec le sourire, car cette histoire, même si elle se veut réaliste et est peut-être arrivée à quelqu'un, reste avant tout une satire. Elle est avant tout là pour vous faire sourire, tout en parlant d'un sujet tabou. Très tabou, puisque Neil traite ici de l'hérédité et du poids du sang que la famille peut mettre sur les épaules des enfants... De Richard, ici en l’occurrence...

Nous vous souhaitons une belle découverte et restez attentifs à nos publications. 

De Neil Wood : Le Poids des Gènes

À découvrir ici clic sur image version e-book ou gratis dans la bibliothèque :

RÉSUMÉ : 

Neil nous embarque par son écriture riche et délicate, dans une aventure incroyable. Un conte moderne. Une satire drôlissime et grinçante mais profondément humaine. Une tranche de vie épique, qui va vous emmener à la réflexion de votre propre rapport à la famille, avec le sourire. Suivez le parcours de Richard, marqué par ses gènes peu reluisants dont il aimerait tant se départir. Mais le peut-on vraiment ?
Richard va tout essayer pour y parvenir, quitte à se renier lui-même et se transformer physiquement jusqu’à ne plus se reconnaître dans le miroir. Tournant à l’obsession, cette quête va très vite empoisonner son quotidien et ses relations, notamment sa seule belle histoire d’amour avec Gabin, pour qui il nourrit des sentiments comme jamais il n’eut pour personne. Mais le destin ne va guère épargner les deux hommes, sa mère machiavélique surveillant la pérennité des gènes Goldstein, allant jusqu’à piéger son propre fils dans le plus perfide des traquenards, jusqu’à le rendre maboul.


PRÉAMBULE  :

     Cela nous est tous arrivé. Un jour, on réalise que l’on a les mêmes yeux, le même nez ou les mêmes jambes que nos géniteurs. Les mêmes tics et tocs, les mêmes impulsions. Le même sourire, la même voix. Le même air perdu et désemparé lorsque les sentiments nous alpaguent. La semblable tendance à fuir devant les conflits. La démarche analogue, l’humour aussi cinglant et cynique, voire plus. Les pareilles sautes d’humeur. Le même teint rougeaud, lorsque la colère gronde. Identiquement désarçonnés face aux petits bonheurs et aux éclats... Et la liste pourrait encore être longue...                         

Découverte joyeuse ou un peu moins heureuse, cela ne nous laissera jamais indifférents quoi que l’on fasse et quoi que l’on dise.                         

Une tare pour certains, une fierté pour d’autres. Une aubaine pour les chanceux tandis que les moins fortunés appréhendent l’aboutissement de leur croissance qu’ils ne voient pas se développer d’un très bon œil.                         

Oui, le pouvoir des gènes est immense et sans concession aucune. Cinglant et tranchant. Un couperet infaillible, blessant, désarmant, pouvant rendre fou les plus sensibles au reflet et écorcher les êtres les plus modérés.                         

Il ne nous laisse aucune chance, aucun répit, et ce, où que l’on soit et où que l’on aille. La distance géographique, ici, n’étant jamais qu’une trêve permettant de vivre quelque temps un semblant d’existence digne de nos aspirations.                         

Irrévocables diables nous lançant dans l’arène, ces génomes n’y vont pas par le dos de la cuillère et se moquent bien de nos espérances.                         

Pour les plus démunis face à ce grand dilemme, quelques stratèges sont trouvés de temps à autre, quelques perles de débrouillardise leur faisant croire un instant qu’ils ont vaincu cette étrange sensation de ne pas être celui qu’ils voient dans la glace, de ne pas ressembler au monstre leur servant de père, ou à la méduse s’employant à jouer son rôle de mère.                         

Mais rares sont ceux qui parviennent à les évincer, car il faut être solide pour cela. C’est une guerre de tous les instants, un combat permanent et épuisant, sachant qu’en toute bonne logique, il n’y aura toujours qu’un seul vainqueur. Et il n’est pas nécessaire ici de le nommer.                         

Comme il serait bon, pour les plus résolus, de détenir une baguette magique capable de les extraire de l’arbre généalogique de leurs aïeux. Un rêve, une illusion qui, si elle peut paraître invraisemblable, se réalise exceptionnellement et ravit les cœurs les plus méfiants durant quelque temps, jusqu’à presque leur faire croire que tout ceci peut réellement exister, que ce combat peut être gagné.  

Mais l’enchantement ne durera guère, car le sortilège chromosomique sera toujours gagnant.                         

De toutes les batailles, celle-ci est la plus grande et la plus laborieuse, la plus rude et la plus injuste, car elle ne fera jamais rage qu’à l’intérieur même des êtres en souffrance. Et le sentiment d’être seul ne sera jamais autant ressenti que dans ces moments-là.          

Le plus souvent meurtris, ils mettraient leur vie entre les mains du premier venu leur promettant la lune. Une accalmie, un souffle mérité, un brin de sérénité dans ce grand fatras d’émotions, dans ce monde désenchanté qu’est le leur. Tout croire, plutôt que d’accepter cette vérité génétique.                         

Le mal-être qui en découle est un poison mortel qui malmène les chairs et se dilue dans les veines, une tumeur maligne rongeant sans vergogne tout bon sens et ressenti quel qu’il soit, un monstre se délectant de sa trompe immonde de nos vies, buvant jusqu’à la lie la clepsydre qui se vide. 

Qu’ils soient un modèle ou une infamie, nos parents, vecteurs et pourfendeurs de la pérennité, restent et resteront toute notre existence ceux ayant commis la vie. Qu’ils l’aient invitée ou non, la magie opérera et laissera les plus malchanceux face à un destin bien frêle et chancelant, un avenir claudiquant et oscillant entre l’envie d’être flanqué de ses gènes et le besoin de se cacher, espérant taire à jamais, ou au moins quelques années durant, tous ces petits riens faisant d’eux les dignes héritiers d’une fortune dont ils auraient tant voulu être déshérités.                                                                                                                                                                                                                                                

EXTRAIT :



Le scalpel allait être un allié merveilleux pour l’occasion, surtout à l’époque où la chirurgie plastique était et toujours d’ailleurs, si populaire. Mais pour Richard, la découverte de ces pratiques, mêmes douteuses pour certaines, était une aubaine.                         

Il ouvrit l’annuaire téléphonique, posa l’index sur le premier nom de chirurgien plastique qu’il trouva, en espérant qu’il fût le plus mauvais.                         

Il s’avéra qu’il était l’un des meilleurs du moment et de tout le pays, voire au-delà des frontières.                         

Malgré les remontrances et l’air suppliant de son petit ami, Richard n’écouta que son cœur l’incitant à passer à l’acte.                         

— Pourquoi ? demanda Gaby, dépité. 

— Tu ne peux pas comprendre.                                                            

— Si tu m’expliquais, je pourrais comprendre, Richard. Ça tourne à l’obsession cette histoire. T’es complètement maboul !                         

— Je t’ai dit que tu ne pouvais pas comprendre ! s’emporta Richard en serrant les poings.                         

— Qu’est-ce que j’devrais dire, moi. T’as vu ma taille ? À chaque fois qu’on sort, on me demande si je suis ton fiston ! Tu crois que je n’aurais pas plus de raisons que toi de passer sous le bistouri ?                         

— Écoute, Gaby, je...                         

— Je sais! Je ne peux pas comprendre... Si c’est toute la confiance que tu as en moi, je me demande bien ce qu’on fait ensemble. Merde, Richard ! C’est quoi ton plan ? Me larguer une fois que tu seras devenu la caricature d’un frère Bogdanov !                         

— Va te faire foutre, Gaby !                         

— J’voudrais bien, mais mon mec est tellement obnubilé par son apparence qu’il n’arrive plus à bander ! ne put-il s’empêcher de lâcher, ce qui vexa énormément Richard. Excuse-moi, mon lapin, j’voulais pas dire...                         

— Si tu le voulais ! Et t’as raison ! Je crois... je crois que tu devrais te trouver un mec un peu plus équilibré. Je ne suis pas sûr de tenir la route à long terme ! J’ai l’impression d’être une vieille « deux chevaux » roulant sur un terrain miné.                         

— Qu’est-ce que tu veux dire par ne pas tenir la route sur le long terme ? Tu veux me quitter, c’est ça ?                         

— Non, ma puce ! C’est juste que j’ai l’impression qu’on se fait plus de mal que de bien ces derniers temps.                         

— À qui la faute... ragea Gabin en serrant les poings. Putain, il est où le mec que j’ai rencontré à la salle des 3 sifflets ? Je ne te reconnais plus, Richard ! On dirait que tu fais tout pour que ça casse !                         

— Ce n’est pas contre toi, bébé !                         

— Arrête de m’appeler bébé! T’es incapable d’aimer, Richard !                         

— Mais...                         

— T’as fait quoi jusqu’à présent ? T’as fait semblant ? Tu m’as utilisé pour te vider les couilles et une fois que tu n’as plus besoin de moi tu m’évinces de ta vie de la pire des façons ! C’est dégueulasse !                         

— Je ne cherche pas à...
— Pfff !
 — Gabin, je t’aime. Je t’aime vraiment, tu me rends si heureux. Mais tu avoueras qu’on se prend pas mal la tête ces derniers mois !                         

— Et tu ne te poses pas la question de savoir pourquoi. Je fais tout pour que ça marche, Richard ! Mais quand je tente de parler avec toi, je suis face à un mur ! Qu’est- ce qui fait que tu veuilles tant changer d’apparence ? T’es un super beau mec et t’es en train de tout casser ! À qui est-ce que tu ne veux plus ressembler ? osa-t-il lancer, devinant le sujet sensible.                                                

À DÉCOUVRIR ICI :

                                                                                                                                                                                                     

Toujours autant populaire cette série qui séduit encore autant de lecteurices et nous en sommes très fiers... YUKON 1 & 2 & 3 de Tom Huxley

Jérémie, sportif de haut niveau évoluant en NHL arrive à Montréal, où il loge chez son frère Max et sa femme Brigitte. Après des bagarres à l'entraînement dues notamment à cause de son orientation sexuelle qu'il veut vivre au grand jour, il est suspendu durant des mois par la fédération.

Dylan le meilleur ami de son frère et associé dans leur cabinet de designer est d'accord pour le prendre avec lui dans le Yukon, où il a un magnifique chalet et passe toutes ses vacances là-bas.
Va naître des sentiments entre les deux hommes et un destin commun, Dylan étant père de deux adorables garçons mais cachant un terrible secret. 


S'Wonderful, une série palpitante qui va vous faire voyager et aimer la vie malgré les aléas. Une romance MM de 5 tomes qui va vous permettre de découvrir le parcours de Romain, un homme marqué par les épreuves mais se rappelant sans cesse que l'existence d'un homme est une poussière d'étoile, et qu'il vaut mieux n'en retenir que le merveilleux...     

 Vous pouvez découvrir les deux premiers tomes passionnants et très émouvants en version e-book, papier ainsi que gratuitement  dans la bibliothèque amazon :  






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