Vous êtes de plus en plus nombreux à nous envoyer des demandes pour l'édition de l'un de vos manuscrits ou d'une nouvelle par nos bons soins. Si cela nous fait plaisir et démontre que nous inspirons de plus en plus confiance par la qualité des romans et nouvelles/novellas de nos auteurs, cela démontre également un malaise par rapport à d'autres maisons, car certains auteurs/trices qui nous contactent sont déjà publiés ailleurs....
Mais ce n'est pas une surprise pour nous. Notre équipe a de grandes compétences en la matière, pour avoir pu expérimenter à maintes reprises ce monde impitoyable.
Il est temps de vous faire profiter un peu de notre expérience afin d'éviter quelques pièges et désillusions.
Pour commencer, il va de soi que lorsque nous ouvrirons notre petite association à d'autres, nous serons très à cheval sur la qualité. Juste pour rappel ici : Un bon roman, une belle histoire, même érotique, ce n'est pas un ensemble de mots les uns derrière les autres sans qu'ils ne veuillent vraiment dire grand chose. L'écriture "érotique" pour ne prendre que cet exemple, n'est pas facile, elle est exigeante comme l'écriture humoristique, car il y a mille façons d’en interpréter le sens pour un lecteur, ce qu'est pour lui/elle une situation érotique ou humoristique. Donc avant d'envoyer la moindre page à une maison d'édition, réfléchissez bien à ce que je vous dis ici. Lisez et relisez encore votre texte et demandez des avis vers d'autres personnes (pas maman ou papa ou votre chéri/ie) mais quelqu'un de neutre, afin d'avoir un avis objectif.
Mais revenons à nos moutons et ce monde impitoyable de l'édition... Ce que vous ne devez pas oublier, c'est qu'en 2022, il y a de plus en plus de gens qui écrivent et de moins en moins de gens qui lisent. Faites l’addition et la soustraction et vous vous rendrez très vite compte que les temps ont changé depuis la belle époque de l'édition. Depuis le Covid et la guerre en Ukraine aussi.
Tout ça pour dire, que vous ne serez pas seul dans l'arène et qu'une fois sur la piste, aucune règle ne sera vraiment appliqué ni aucun savoir-vivre. Je me souviens de mon premier éditeur (dans une grande maison) qui m'avait dit avant même de me demander qui j'étais, qu'il ne fallait pas que j'attende un rapport paternel avec lui, les auteurs étant tous, selon ses dires, un peu névrosés et si peu sûrs d'eux dans les faits... Depuis, il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts, bien des livres de publiés et des concours de gagnés, mais pas franchement plus rassuré sur ce milieu bien spécifique...
Maintenant que vous cernez un peu mieux la bête, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet, car nous ne nous permettrions pas de donner des conseils si nous n'avions pas l'expérience nécessaire.
Dites-vous pour commencer, que vous êtes des milliers voire des dizaines de milliers à écrire le genre d'histoire que vous écrivez. Cela donne une petite idée de la jungle dans laquelle vous venez d'entrer mais n'ayez crainte, il n'y a pas que des harpies dans ce monde impitoyable, il y aussi des gens bien, des gens attentifs et respectueux ; n'ayant pas peur de la concurrence et même, trouvant cela stimulant. Si l'on a compris ça, on a tout compris à mon avis. Mais pour cela faut-il être un minima sûr de soi et de son travail... Bref ! Tout ça pour dire qu'un travail d'auteur n'est pas à prendre à la légère, ce n'est pas une composition qu'on va lire devant la classe. Ça peut parler de sujets très sérieux comme de bien plus légers, mais toujours, il vaut mieux avoir des sujets qui accrochent et sont porteurs de messages...
Alors ces maisons d'éditions me direz-vous ?
Eh bien le moins que l'on puisse dire, c'est que vous aurez le choix. Car en même temps qu'une augmentation singulière d'auteurs sur le marché de la virgule (le Covid ayant encore accentué la chose), tout un florilège de pseudo-éditeurs et d'étiteurs ont vu le jours. Flairant le très bon filon et de l'argent facile, jouant sur la corde sensible d'auteurs en mal de vivre, sur la candeur de ces derniers rêvant de voir leur histoire se matérialiser, même qu'en e-book et prêts à gober n'importe quoi sans trop réfléchir. Sans trop creuser...
Alors je vais vous la faire courte :
Un éditeur ne doit rien demander à ses auteurs. Pour quoi que ce soit. À moins qu'il y ait un deal dès le départ et que tout soit très clair, mais ce n'est plus de l'édition à compte d'éditeur. Il n'y a rien de mal lorsqu'on est assez franc pour présenter tous les tenants et aboutissants d'un tel deal, mais encore faut-il ne pas profiter de l'ignorance de personnes n'ayant pas la moindre idée de ce que cela signifie que d'être publié. Et même si cela semble très valorisant, croyez-nous, retomber de haut voire de très haut lorsqu'on découvre au fil des jours ou des mois suivant la signature de notre contrat qu'en fait, tout ça n'est pas aussi clair qu'on a bien voulu le prétendre, peut être rageant. Si nous écrivons ceci aujourd'hui, c'est parce que nous avons été témoins de la détresse de nombreux auteurs (très passifs) à mon goût, et ne cherchant pas assez à comprendre le fonctionnement de la maison avec laquelle ils venaient de signer.
N'oubliez pas que votre éditeur qui se dit être une maison d'édition à compte d'éditeur n'a pas à vous faire payer par exemple, la couv de votre livre ou pire, les corrections... Payé ou déduits tout simplement de vos royalties pour être plus discret. Ce qui malheureusement, se veut être le cas dans certaines maisons. Ou pire, une pseudo-correction faite par des gens n'ayant pas la moindre compétence en la matière car c'est un métier et pas des moindres que de corriger un livre... Si c'est le cas, dites-vous que ça sent l'arnaque. Si malgré tout vous persistez car vous n'avez rien trouver d'autre, alors j'espère que cette collaboration sera à la hauteur de vos espérances mais ne rêvez pas...
Nous reviendrons plus longuement sur ce genre d'édition et l'auto-édition, qui je vous le rappelle ici, peut être une très belle expérience.
Nous sommes une association, trois auteurs pour le moment, nous nous publions (auto-publions) sous la houlette d'Écueil Éditions que nous avons fondé afin de concrétiser une entité qui nous tienne à cœur. Nous espérons fortement que d'autres nous rejoindront dans le même état d'esprit mais une chose est sûre, nous ne mentirons jamais sur notre façon de faire et serons le plus clair possible pour éviter tout malentendu ou malaise. Vous n'avez qu'à lire le fil d'actualité de vos RS pour découvrir toute la déception et les mauvaises expériences que nombre de gens font.
Heureusement, il y a de belles histoire éditoriales qui brillent ici et là et je finirai sur cette touche d'optimisme...
PUISQUE VOUS ÊTES LÀ PROFITEZ DE DÉCOUVRIR NOTRE PROCHAINE PARUTION : COLOC, SEXE ET MACARONS DE TOM HUXLEY
Lorsque Camille débarque dans l’entreprise de Fred, il n’imagine pas encore ce qui va lui tomber dessus même s’il ne peut réfuter ses sentiments pour son boss. Puceau et pas vraiment précoce, c’est à la fin de ses deux ans d’apprentissage qu’il va devenir un homme. Fred se faisant entremetteur pour la bonne cause de ses apprentis, il n’hésite jamais à leur trouver une bonne âme pour les dépuceler afin qu’ils en gardent un magnifique souvenir. Mais pour Camille, affectueusement surnommé « moustique » vu sa carrure, cela va s’avérer bien plus corsé et heureux qu’il l’aura imaginé dans ses rêves les plus fous.
EXTRAIT INÉDIT :
Coloc, sexe & macarons
Je ne sais pas si mon contrat d’apprentissage en entreprise chez ce patron fut le fruit du hasard, un incroyable coup de chance ou une destinée toute tracée. Ce que je peux affirmer en revanche, c’est que ma passion pour les macarons me dirigea vers des artisans plus que d’autres. Je ne pouvais pas mieux tomber que dans cette petite entreprise, le patron étant un spécialiste hors pair de ces petits gâteaux aux amandes si populaires. J’avais choisi et trouvé cet emploi pour intégrer le monde du travail et obtenir mon CAP pâtisserie sur deux ans avant tout pour cette raison. Si ma passion pour ce péché mignon n’avait pas été si forte, jamais je n’aurais vécu pareille expérience. Et je parle ici d’expérience humaine... En particulier un moment clé m’ayant permis de devenir un homme en vivant ma première expérience sensuelle.
À chaque fois que j’y repense, je me demande si ce choix professionnel n’a pas été déterminé pour n’en arriver que là : à ce moment crucial de la vie du jeune homme que j’étais.
Mon boss ayant tout orchestré pour que cette première fois soit mémorable, il m’envoya avec une collègue aller chercher du matériel dans une salle où il organisait de temps à autre des repas gastronomiques très VIP.
J’arrivais à la fin de mon contrat et mon chef commençait à désespérer quant à ma disposition à enfin franchir le pas. Il faut dire que je n’étais guère réceptif à certaines questions d’ordre intimes qu’il me posait. Même sous le ton de l’humour, j’arrivais à esquisser ses remarques en voulant à ma vertu. Fred avait une particularité. Même s’il était sévère avec nous, il tenait à ce qu’après notre formation chez lui, nous ne soyons plus puceaux pour ceux qui l’étaient en arrivant dans sa boîte. Je ne parle ici que de garçons bien sûr. Il ne se serait jamais permis ça avec les filles et qui plus est, je ne crois pas qu’il ait eu une seule apprentie jusqu’ici...
Je ne sais pas comment il arrivait à deviner qui l’était de ceux qui avaient déjà franchi cette étape, mais ce qui est certain, c’est qu’il le repéra aisément dans mon cas. Et pour cause, j’étais si mal à l’aise lorsqu’il venait sur le sujet, que ça ne pouvait que sauter aux yeux.
C’était le dernier moment pour lui, malgré mes réactions si peu enthousiastes, de remédier à ce qu’il n’avait pas réussi à faire durant ces deux années passées à ses côtés. Deux années à subir ses irritations lorsqu’il était contrarié, son humour décalé, sa bonhomie et sa sympathie, car Fred est quelqu’un de très jovial et bienveillant sous ses airs de teigneux.
Notre collaboration professionnelle était harmonieuse, mais ce qu’il ne savait pas et que je me veillai à ne pas dévoiler par un geste malheureux ou un mot qui dérape, c’est que pour ma part, j’aurais adoré pouvoir transformer cette collaboration en colocation dans son appart où il vivait apparemment seul mais nous n’étions sûrs de rien avec lui.
Même si je ne disais pas grand-chose sur moi et devais paraître un peu coincé côté braguette, j’étais très au fait de mon attirance pour les garçons et à fortiori pour cet homme, me bousculant tous les jours pour me rendre meilleur et pas seulement au niveau professionnel. Au niveau humain également sa générosité pour les autres m’apportant tant à côté de ce que j’avais vécu à la maison jusque-là. Fred nous enveloppait dans un cocon rassurant où l’on s’y sentait bien. Il n’était pas regardant et donnait de sa personne sans compter. Sans attendre quoi que ce soit en retour... C’est si rare ce genre de personne et bien plus encore aujourd’hui.
Je crois que secrètement, j’étais amoureux de ce gars et ne voulais pas encore l’admettre, pensant qu’il me fallait d’abord essayer avec une fille pour être pleinement un homme. Pour être certain que cette attirance pour mes compères n’était pas une lubie mais bien plus que ça.
Aussi, lorsqu’il opta pour la bombe de l’équipe faisant tourner les têtes des garçons pour ce faire, je ne cherchai à aucun moment à m’esquisser, ayant le compteur dépucelage dans le rouge, vu mon âge.
Cette histoire fait partie de notre nouvelle catégorie "Poil ô Q", une collection coquine qui pourrait vous donner chaud...
Publication le 23 décembre 2022
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Parce que nous aimons le genre de la nouvelle et espérons vous le faire aimer. Un art considéré comme mineur alors qu'il est plus difficile à contenter...
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