Blog #écriture

À ce moment-là entre en jeu une relecture que nous tentons commune lorsque c'est possible et selon nos disponibilités, afin de relever en premier lieu les invraisemblances et j'y viens...

Les auteurs sont incorrigibles et je sais de quoi je parle, puisque j'en suis également un. Il faut sans cesse leur remettre les pieds sur terre et contrôler derrière eux si des détails, aussi futiles soient-ils, ne leur ont pas échappé.

Les auteurs autopubliés sont nombreux à souffrir sans le savoir du syndrome de l’imposteur. Une « maladie » qui frappe de plein fouet tous ces auteurs doutant énormément d’eux et de leur talent à raconter des histoires. De leur légitimité au sein de la sphère littéraire.

Se créer un lectorat n'est facile pour personne. Encore moins si l'on n'est pas féru de technologie et que l'on n'est pas trop à l'aise sur les réseaux... mais qu'est-ce qui sont ces "lectrices et lecteurs touristes" ?

Car l’écriture est un don de soi, sans nul doute. Il faut être généreux pour ce faire, mais peut-être que cela est plus facile à dire lorsqu’on écrit quotidiennement et naturellement depuis tout petit…

La vie, c’est un peu comme si l’on était lancé sur une autoroute à contresens en pleine nuit de brouillard. Sans règle ni code et à la vitesse maximale.

Pour tout auteur, n’avoir aucun vécu, en d’autres termes, être une coquille vide ne peut guère amener d’eau au moulin pour ce qui est de créer de la littérature quelle qu’elle soit.

Après le baby blues, une pluie d’endorphine m’a submergé telle une vague bienfaitrice. C’est incroyable, un pur régal, et le regain de vitalité gagné est surprenant. La vélocité engendrée par ce tsunami d’émotions est tout simplement phénoménale et troublante.

Il me semble avoir toujours écrit. Bien ou moins bien, très franchement là n’est pas le propos. Le propos ici, serait plutôt de faire un petit point sur ce que cette amie, quelquefois bien encombrante, sait me donner ou me voler.

Dites-vous que pour cette recette-ci, il ne suffit pas d’avoir les bons ingrédients. Il faut être prêt, à point ou mûr, c’est selon, pour réussir cet adorable encas qui pourrait, s’il s’avère prendre, devenir un repas consistant voire un banquet gargantuesque, pour les plus chanceux…